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Un soir de 1986 à Paris, Fifi regarde l’émission de télé Le Cinéma de minuit et tombe sous le charme de «Moi un noir», un film de Jean Rouch. Aussitôt après le générique de fin du film, enthousiasmée par l’œuvre, Fifi cherche dans le Bottin, équivalent de Google pour la génération avant l’Internet. Elle trouve le numéro du réalisateur, l’appelle et tombe sur Jane, son épouse. Rendez vous pris, le lendemain Fifi se rend chez le réalisateur ethnologue, et c’est alors le début d’une collaboration artistique fondatrice pour Fifi car Jean et Jane Rouch deviennent ses tuteurs. Grâce au couple Rouch, la jeune Fifi apprend beaucoup du métier.
De projets en réalisations ils lui font rencontrer d’autres grands noms: Peter Brook, Youssouf Tata Cissé, Ivry Gitlis, Germaine Dieterlen, Marie Josée Yoyotte, Diouldé Laya, Mauricio Smith… Fifi crée une association dénommée « Boulevards
d’Afrique », écrit et met en scène au Café de la Danse la pièce « Bac ou Mariage » dont Jean Rouch fera plus tard un film.
En 1987, décès de Jane Rouch…
2004, décès de Jean Rouch…
Dans le cadre du centenaire hommage à Jean Rouch, Fifi Tamsir Niane Cochery présente aujourd’hui une exposition composée d’archives personnelles (lettres, photos, affiches et autres objets) en rapport avec Jean et Jane Rouch.
L’hommage rendu à Brazzaville part de la volonté de réunir par delà le Temps et l’Espace ces deux entités inspiratrices sur le grand Boulevard de la Vie.
Entrée libre